Project for the web (P4TW)

C’est officiel, après Project Home, Roadmap, Microsoft lance Project for the web.
Peut-on parler d’un nouveau Project ? Pas tout à fait.
Pourquoi ? Car Project Online continuera à exister et à vivre sa vie.

D’un point de vue technique, les 2 applications restent indépendantes  :

  • L’une, Project Online, fonctionne sur un socle  SharePoint Online et dispose du client riche Project Professional
  • L’autre, Project for the web, est une application web basée sur Microsoft Power Platform (PowerApps, Flow, Power BI) et l’ensemble des données est stocké dans le fameux Common Data Service (CDS).

Microsoft est d’ailleurs très clair à ce sujet comme le montre le schéma suivant :

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On peut donc considérer qu’il s’agit plus d’un nouveau point de départ, qui mènera progressivement au remplacement de Project Online.


Dans cette nouvelle mouture, Microsoft fait le pari de la simplicité avec des interfaces très épurées et une grande facilité d’utilisation.
Tout est simplifié, de la planification aux affectations de ressources, en passant par le partage d’informations.

3 vues sont proposées aujourd’hui :

  • La grille : une représentation proche d’Excel permettant une saisie rapide des informations
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  • Le tableau : un affichage proche du Kanban permettant une visualisation des activités par état, progression, date de fin
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  • La chronologie : une diagramme de Gantt plus traditionnel permettant de manipuler les différentes activités dans une vue chronologique
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Le détail de chaque activité est disponible dans une vue latérale reprenant les principales caractéristiques (nom, début, fin, durée, % d’avancement, travail, dépendances)

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Quelques précisions :

  • L’équipe projet est gérée via un groupe Office 365 et l’on peut associer un groupe à plusieurs projets
  • Il est possible de faire des modifications simultanées
  • Des passerelles entre Project Online et Project for the web sont envisageables via Flow par exemple.

De nombreux changements se situent également face cachée de l’iceberg.
Comme je le disais plus haut, exit SharePoint Online, place au Common Data Service (CDS).
L’ensemble des objets est stocké dans ce CDS et accessible via Dynamics/PowerApps.

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Cela promet d’énormes possibilités en terme d’extensibilité grâce aux briques Flow, PowerApps et Power BI.

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Flow permet la mise en place de workflows et d’une logique métier directement sur les objets du CDS (projets, ressources, etc.).

PowerApps ouvre d’importantes possibilités en terme de personnalisation :

  • Création de nouveaux objets métier
  • Création de nouvelles interfaces utilisateurs
  • Modification des interfaces utilisateurs natives
  • Echanges de flux d’informations
  • Etc…

La connexion avec Power BI est évidemment native et permet une exploitation immédiate des données :

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Même si le produit peut paraître assez simple aujourd’hui, les perspectives d’évolution et les capacités de personnalisation sont très impressionnantes et devraient faciliter l’adoption.

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